Archives de catégorie : Voyages scolaires

La sénégazelle depuis le début…

Vendredi 27 avril,

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Ce matin sur la ligne de départ quelle ne fut pas la surprise de la directrice de course, Evelyne, de voir défiler tous les dossards pour s’inscrire à la randonnée jusqu’à M’Bassis. En effet à l’initiative des colocataires du podium, les gazelles avaient décidé de ne pas faire la course mais de marcher sur ce parcours magnifique jusqu’à l’école où une grande fête très sonorisée les attendait.
Les concurrentes avaient pris soin de n’en dire mot à leur chronométreur officiellement précis, attentif et dévoué.

s2_0427_yannSeul sur la ligne d’arrivée, Yann Lemesle commençait à tordre son poignet. Dès l’heure probable d’arrivée des premières, on devinait sur son front humide, un questionnement qui a vite fait place à une inquiétude dissimulée. Sa montre devenait pesante et l’attente tout autant. Soudain c’est une longue chenille rose qui s’est présentée face à lui pour l’embrasser. La fête pouvait alors commencer dans la poussière soulevée par les enfants eux aussi très impatients.

Voilà, c’en est fini des chevauchées des gazelles vers les écoles du Saloum. Demain le Bac qu’elles voient passer et repasser sur le fleuve nous emmènera vers les îles de Gorée ou N’gor, selon les choix des unes et des autres. Une dernière soirée à Dakar avant l’embarquement matinal de dimanche sur le coup de 3 h 40 vers Casablanca puis la France.

Toute l’équipe de la sénégazelle, derrière Jean Michel Ferron vous remercie de vos lectures et comme on dit souhaite vous revoir une prochaine fois sur nos lignes !…

 

Jeudi 26 avril, étape de Ndorong. PDF Imprimer Envoyer

 

s2_0426_marie_julesMarie claque la lourde porte du « Baobab sur mer ». Son bras est tendu vers le ciel pour atteindre la poignée, la fillette tient dans son autre main celle de son petit frère Jules. Ce matin ils vont à l’école en prenant par la piste du grand fromager.
La petite Marie habite un paradis au bord du fleuve. L’hôtel restaurant que tient sa grand mère est un écrin de quiétude. Assister là, au spectacle du départ du bac, au milieu du décollage des oiseaux sur les pieux d’un ponton, vestige d’une histoire ancienne, est un cadeau chaque jour renouvelé.
s2_0426_course3A loisir on peut y soulever une « gazelle » (bière locale légère) en envoyant ces nouvelles fraiches de la course sur le site www.sénégazelle.fr. Se dire alors que le débit de la connexion est laborieux n’est qu’un argument de plus pour paresser davantage et regarder le fleuve s’écouler doucement en s’enfonçant dans la mangrove.Aujourd’hui la petite Marie doit conjuguer le verbe être au futur, c’est sa leçon du jour. C’est Rose, sa préceptrice, serveuse le reste du temps sur la terrasse qui s’y colle. Elle rappelle la consigne du manuel de classe en Français et invite la fillette à la réflexion en wolof. La voix douce et timide de la petite écolière se faufile sous les vibrations des moteurs diesel du bac que l’on entend encore au loin. Marie est Sénégalaise, assidue à l’école et donc : bilingue.

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A une dizaine de kilomètres de là, les gazelles en ont fini de la course du jour qui les a conduites à N’Dorong. Là, dans l’une des classes, Aminata Faye a sorti son bloc note orange où elle a compilé les poèmes dont elle est l’auteure. L’institutrice est à la fois ravie de cet auditoire improbable au milieu de la savane mais aussi très timide à l’invitation d’Evelyne Hardy, directrice de la course, d’en faire quelques lectures…
Aminata a ensuite prolongé ce moment en offrant à la troupe d’autres strophes de son cru philosophique.

Demain, « je serai, tu seras, il sera, nous serons, vous serez, ils seront » au rendez vous des « news des gazelles » et pour les plus chanceux, pas très loin de Marie et de Rose, sur la terrasse du Baobab sur Mer.
Le verbe être au futur se conjugue encore au présent pour la sénégazelle, jusqu’à Samedi.

Après cette étape, Ghislaine remonte au classement!!!

 

Le 25 avril,

 

L’île de Félir. PDF Imprimer Envoyer

 

Un Mur sépare désormais les troupeaux, des enfants de la petite école de Félir. Deux classes sont toujours en construction mais le mur est fait ! Les enseignants de cette école élémentaire en avaient fait leur priorité. Plus bas le ciseau à bois local et les marteaux sont à l’œuvre, pour un chef d’œuvre maritime : la dernière unité de ce chantier naval va être livrée aux peintres. Sur ses flancs de cette grande pirogue au bois nu, les couleurs du Sénégal auront leur place. Elles orneront le nom et la devise choisis par le ou les propriétaires de cette embarcation qui glissera bientôt sur le fleuve.C’est ce moyen de transport évidemment que la course a utilisé pour acheminer les 62 coureuses au départ de cette troisième étape de la semaine. 10 Kilomètres et 700 mètres d’une ligne droite montante vers l’école attendaient les gazelles qui ont maintenant pris le rythme proposé par l’événement.Les 109 enfants de l’école publique et les 68 de l’école coranique dotés ce matin accueillent la course depuis 2008 en offrant des paysages somptueux et variés. Un tour de la petite île qui débute par la traversée du village et s’achève au milieu des pêcheurs, des paysans et enfin des écoliers impatients.Une course quotidienne d’un peu moins d’une heure pour les premières et qui pour les autres invite au dépassement de soi pour aller à la rencontre des enfants. C’est bien sûr ce concept d’efforts soutenus, voire intenses sous la chaleur et d’arrivées très festives qui fait l’intérêt de ces moments. Les concurrentes de cette édition ne l’oublieront pas de si tôt. La récompense demeure ces échanges de regards, ces mains qui se serrent, ces émotions partagées au milieu d’une distribution de fournitures scolaires. Ce matériel de base qui manque tant ici. Au fond d’une des petites salles de classe, on devine dans le bruit des sacs qui s’ouvrent et des bras qui se tendent, une conversation…Un instituteur explique aux gazelles son plan de travail, la pédagogie appliquée et les méthodes qu’il a apprises pendant sa formation. La fierté se lit dans ses yeux lorsqu’il assène qu’une leçon de chose c’est d’abord la chose, ses dessins au tableau sont des fresques, il ne lui reste plus que quelques craies blanches, mais il parle sans cesse, il sait que le temps est compté et il tient absolument à offrir son expérience comme récit.Son histoire trouvera sa place dans les valises vides des gazelles mais elle sera surtout racontée aux enfants et enseignants de France. Un p’tit volley grâce aux kits apportés par Sylvie et Anne So avant de quitter cet endroit paisible… C’est l’heure pour les enfants de raccompagner ces visiteurs assidus à l’embarcadère, encore le temps de s’échanger adresses et dessins et de se dire « ba-ci-kanam » à bientôt en Wolof.

Le 24 avril,

A l’ombre du grand Baobab de Gagué Bocar tout est calme. Les coureuses sont attendues au terme d’un parcours qui longe le Saloum pendant 11 Kilomètres.

 

Après le village de pêcheurs où le ravitaillement a été disposé, c’est une interminable ligne droite qui s’impose aux coureuses, qui sont déjà très espacées sur le tracé. Au léger détour d’un château de sable, qui s’ennuie, un seau trône sur un tabouret. Cette eau attend les casquettes et les corps que le coup de chaud guette. Dans un effet miroir de la chaleur qui flotte au dessus du sable, les gazelles sont parvenues au point d’eau comme un Jean Mermoz marchand dans le désert Mauritanien après que son Latécoère se soit abîmé dans le sable.
Elles ne portent pas le courrier, les petits cadeaux réservés aux plus petits sont déjà dans les garderies et maternelles de Foundiougne.

Demain départ très matinal en pirogue vers l’île de Félir.

 

 

 

Le 23 avril,

Ce matin, les 62 coureuses allaient à la rencontre des enfants de M’Bam.

Elles ont ainsi longé le fleuve durant deux kilomètres sur une piste de latérite dure puis se sont enfoncées dans la mangrove envahissante jusqu’à un Baobab géant. Une fois dépassé cet amer improbable, les athlètes ont à nouveau mis le cap sur le Saloum et traversé un village de pêcheurs à peine sorti de la douceur d’une nuit bienveillante.
Etonnés mais aucunement dérangés par cette caravane matinale, les jeunes gens levaient à peine la tête de leur filet en remaillage, de leur moteur suintant encore l’huile et de la braise écarlate d’un thé promis.
Ce fut enfin un sable mou et dense qui a accompagné les coureuses vers l’école dévoilée après un sinueux parcours dans le petit village de cases en paille.Après avoir récupéré de ses efforts, la troupe a ensuite pu assister à une démonstration de lutte par des enfants de l’école. Encore tout habités du spectacle de la veille où le roi des arènes Yekini a subi sa première défaite devant une foule en transe, les écoliers ont évolué sur la dalle encore fraiche d’un play ground de basket financé et construit par une association Italienne.
Là, le directeur de l’établissement nous expliquait l’origine du sport roi au Sénégal devenu un énorme business aujourd’hui. A ses premières heures la lutte sénégalaise était en fait inscrite dans le cadre d’une grande fête qui célébrait les récoltes dans la savane.Le reste de la matinée a été consacré aux distributions de fournitures scolaires acheminées par les coureuses au grand cœur. Emues et ravies de cette première intrusion dans ce décor incroyable, elles ont rejoint leur camp de base en charrettes.
Si vous voulez voir plus de photos, un diaporama est mis en ligne sur le site www.senegazelle.fr
Quelques nouvelles de notre représentante: Ghislaine a fait le parcours de 7,7 km en 1h18. Ce n’est pas son record mais l’important est d’arriver au bout de chaque étape et surtout de participer. Encore bravo à toi Ghislaine, nous te soutenons pour la suite de l’aventure.
A demain…
Le 22 avril,

Voici les premières nouvelles: Les gazelles sont bien arrivées. Elles ont passé une partie du dimanche à faire le tri des fournitures…

Demain, ce sera le premier jour de course… Voilà la météo annoncée: il va faire chaud !!!

Bon courage à toutes les gazelles…

 

Le 18 avril,

Afin d’encourager Ghislaine (maîtresse des CP/CE1) dans l’épreuve sportive et humanitaire de la Sénégazelle, voici le lien pour suivre les résultats et voir des photos de la course.

Voici l’adresse du site: www.senegazelle.fr

Ghislaine aura le dossard 52 et fera partie de la course « FOUDIOUNE D »

Grâce à la solidarité des enfants de l’école, elle a récolté 46kg de fournitures scolaires pour les enfants du Sénegal. Merci de votre participation et souhaitons tous à Ghislaine de partager des moments d’échanges et de rencontres inoubliables.

 

 

 

Classe neige – Remerciements

Cette semaine de découvertes à la montagne s’achève. Les accompagnateurs et les enseignants sont ravis que ce séjour ait été une réussite et que les enfants aient pu s’amuser autant.

Nous vous remercions de nous avoir fait confiance et de nous avoir laissé vos enfants pendant une semaine. Vos messages sur ce site, vos remerciements et la joie de vos enfants nous sont précieux.

 

De nombreuses personnes sont à remercier :

– l’association des parents d’élèves (pour leur dynamisme et les nombreuses opérations permettant de récolter les fonds qui ont été indispensables à ce voyage);

– le SIVOS et le Conseil général (pour l’aide financière);

– la Coopérative scolaire (et donc vous, parents, qui la faites vivre par votre participation et vos achats);

– l’association Jeunesse en Plein Air, la CAF et les PEP (pour les subventions individuelles);

– l’association Savoie Haute-Savoie junior (pour nous avoir permis de trouver le Chalet sans Souci).

 

Nous voudrions maintenant remercier tout particulièrement les gérants du Chalet sans Souci, Élisabeth et Laurent Rey pour leur accueil chaleureux, leur disponibilité sans faille et leur parfaite organisation. Le succès du voyage vient en grande partie d’eux.

Un grand merci aussi à Véolia et tout particulièrement à notre chauffeur, Patrick, qui au delà d’un grand sens professionnel a été tout le long du séjour agréable et disponible pour nous. Là aussi c’est un point essentiel pour un tel périple.

Pour terminer, merci aux parents accompagnateurs qui se seront occupés admirablement bien des enfants et cela de manière continue pendant 6 jours (et 5 nuits), dans les moments agréables, mais aussi dans les « moments plus difficiles » (excitation, bruit, maladie, etc.). Sans eux, nous n’aurions pas pu faire ce voyage.

Sophie & Stéphane

 

Classe neige – samedi

C’est le jour du retour :
– lever vers 7h15
– petit déjeuner vers 7h45
– bagages à finir (on a commencé hier soir)
– départ prévu à 9h
– arrivée à Bellefois vers 19h

Comme à l’aller, je posterai très régulièrement des messages.

9h20 – Départ, pas de souci

9h40 – Quelques micro-arrêts pour les nauséeux. Ça permet une descente tranquille.

10h – Les gros virages sont passés. On approche d’Annemasse.

10h20 – Bouchon avant l’entrée sur l’autoroute (à cause de la barre de péage manifestement).

11h – Il y a un peu de monde sur l’autoroute mais c’est fluide. La vitesse est cependant baissée de 20 km/h pour cause de pollution… Pas sûr qu’on soit à Bellefois avant 20h.

11h20 – Nous sommes à Nantua.

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13h – Pause repas effectuée peu avant Bourg-en-Bresse. On reprend la route.

RETOUR PRÉVU POUR 19H45 20h15 !

14h – Nous sommes sortis de l’autoroute depuis 15 minutes et continuons en direction de Montluçon.

15h45 – Nous entrons sur l’autoroute entre Montmarault et Montluçon.

18h10 – Goûter, à Gueret, terminé. C’était la dernière pause.

RETOUR PRÉVU POUR 20h15 !

20h10 – Cour d’Hénon !

20h15 – Nous sommes à l’heure pour les retrouvailles.

Classe neige – vendredi

Dernière véritable journée d’activités :
– visite d’un musée sur la faune et la flore (à 5/10 minutes à pieds du chalet)
– cours de ski (tous les enfants devraient aller tout en haut de la station et, ainsi, avoir une vue imprenable sur le Mont Blanc)
– veillée jeux

11h30 – le musée était très intéressant avec une belle collection.

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Les enfants ont participé à un quizz où il fallait aller à la pêche aux informations.

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Après 45 minutes de détente (jeux calmes), nous irons manger.

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18h – Douche après la dernière après-midi de ski.
Les 4 groupes de ski seront montés au sommet de la station et auront vu le Mont-Blanc.

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La progression et l’aisance de certains débutants sont prodigieuses.
Même les 2 enseignants se sont frottés à la piste noire (seule chute de la semaine pour… et aucune pour l’autre).

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23h – Et oui, il est tard, c’était la veillée finale (pourvu qu’ils dorment dans le car demain). Nous avons tous joué (à des jeux de cartes, aux échecs, etc.).
Demain, départ prévu vers 9h, donc arrivée à Bellefois à 19h.

Classe neige – jeudi

Matinée sur les chapeaux de roues car il faut être à 9h précises en bas des pistes, chaussés, tartinés de crème solaire (et non crème scolaire) et fin prêts.

Même en étant à 7h30 au petit déj (heure d’ouverture), comme tous les matins, il ne faudra pas traîner.
En effet, après avoir mangé, il faut se brosser les dents, s’habiller, retrouver tout son matériel, prendre le bus (il y a bien 20 minutes pour monter à la station), se chausser (encore autant de temps) et faire les 50 mètres qui séparent le parking des pistes avec les chaussures de ski aux pieds et les skis à porter. Imaginez le ‘tableau’.

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Mais l’habitude aidant, je parie même que nous aurons 5 minutes d’avance !

Le reste de la journée sera plus facile car nous finirons le ski à 11h et nous visiterons une ferme/fruitière l’après-midi.
Précision : la fruitière est, comme son nom l’indique, le lieu où on fabrique les… fromages.

Nous aurons le temps de nous reposer et procéder à quelques ‘réajustements’.

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8h50 – Nous sommes prêts à skier, avec 10 minutes d’avance !

12h – Les enfants sont de plus en plus à l’aise à ski et à gérer leur matériel. Ils s’amusent et c’est l’essentiel.

14h – Direction la ferme pédagogique. Belle montée à pieds de 30 minutes.

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17h – On a pu : voir des chèvres, en traire une (tous y sont passés), boire directement à la mamelle (pareil, la plupart ont aimé), fabriquer un fromage (avec le lait que nous avions récolté)… C’était génial et les hôtes passionnés et passionnants.

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Après cette journée chargée, nous avions un peu de temps avant de manger, les enfants ont souhaité jouer 30 minutes… dehors, sur un terrain de foot situé en contre-bas du chalet (au foot ou au ballon prisonnier) ! Où est la fatigue ?

Ensuite, il y a eu douche et rangement des quelques chambres qui en avaient bien besoin.
Pour répondre à certaines questions sur la photo de chambre : c’est celle de garçons de CM1, mais, après une opération ‘spéciale’ elle est maintenant impeccable !

Mots d’enfants : « quel est le verbe pour dire qu’on fait la traite ?
=> Traiter la chèvre »

20h30 – Veillée faune/flore et secourisme, avec de belles vidéos de la montagne commentées par un guide.

PS : nous avons bien transmis les bisous que vous avez laissés dans les commentaires, mais vous comprendrez que nous n’avons, par contre, pas pu leur lire ou faire lire les messages (sur mon téléphone portable…).