Objectifs Cycle I

 
I. Rappel des programmes 2015 :

4. Construire les premiers outils pour structurer sa pensée

4.2. Explorer des formes, des grandeurs, des suites organisées
Très tôt, les jeunes enfants discernent intuitivement des formes (carré, triangle…) et des grandeurs (longueur, contenance, masse, aire…). À l’école maternelle, ils construisent des connaissances et des repères sur quelques formes et grandeurs. L’approche des formes planes, des objets de l’espace, des grandeurs, se fait par la manipulation et la coordination d’actions sur des objets. Cette approche est soutenue par le langage : il permet de décrire ces objets et ces actions et favorise l’identification de premières caractéristiques descriptives. Ces connaissances qui resteront limitées constituent une première approche de la géométrie et de la mesure qui seront enseignées aux cycles 2 et 3.

4.2.1. Objectifs visés et éléments de progressivité
Très tôt, les enfants regroupent les objets, soit en fonction de leur aspect, soit en fonction de leur utilisation familière ou de leurs effets. À l’école, ils sont incités à « mettre ensemble ce qui va ensemble » pour comprendre que tout objet peut appartenir à plusieurs catégories et que certains objets ne peuvent pas appartenir à celles-ci.
Par des observations, des comparaisons, des tris, les enfants sont amenés à mieux distinguer différents types de critères : forme, longueur, masse, contenance essentiellement. Ils apprennent progressivement à reconnaître, distinguer des solides puis des formes planes. Ils commencent à appréhender la notion d’alignement qu’ils peuvent aussi expérimenter dans les séances d’activités physiques. L’enseignant est attentif au fait que l’appréhension des formes planes est plus abstraite que celle des solides et que certains termes prêtent à confusion (carré/cube). L’enseignant utilise un vocabulaire précis  (cube, boule, pyramide, cylindre, carré, rectangle, triangle, cercle ou disque (à préférer à « rond ») que les enfants sont entraînés ainsi à comprendre d’abord puis à utiliser à bon escient, mais la manipulation du vocabulaire mathématique n’est pas un objectif de l’école maternelle.
Par ailleurs, dès la petite section, les enfants sont invités à organiser des suites d’objets en fonction de critères de formes et de couleurs ; les premiers algorithmes qui leur sont proposés sont simples. Dans les années suivantes, progressivement, ils sont amenés à reconnaître un rythme dans une suite organisée et à continuer cette suite, à inventer des « rythmes » de plus en plus compliqués, à compléter des manques dans une suite organisée.

4.2.2. Ce qui est attendu des enfants en fin d’école maternelle
– Classer des objets en fonction de caractéristiques liées à leur forme. Savoir nommer quelques formes planes (carré, triangle, cercle ou disque, rectangle) et reconnaître quelques solides (cube, pyramide, boule, cylindre).
– Classer ou ranger des objets selon un critère de longueur ou de masse ou de contenance.
– Reproduire un assemblage à partir d’un modèle (puzzle, pavage, assemblage de solides).
– Reproduire, dessiner des formes planes.
– Identifier le principe d’organisation d’un algorithme et poursuivre son application.

5. Explorer le monde

5.1. Se repérer dans le temps et l’espace
Dès leur naissance, par leurs activités exploratoires, les enfants perçoivent intuitivement certaines dimensions spatiales et temporelles de leur environnement immédiat. Ces perceptions leur permettent d’acquérir, au sein de leurs milieux de vie, une première série de repères, de développer des attentes et des souvenirs d’un passé récent. Ces connaissances demeurent toutefois implicites et limitées. L’un des objectifs de l’école maternelle est précisément de les amener progressivement à considérer le temps et l’espace comme des dimensions relativement indépendantes des activités en cours, et à commencer à les traiter comme telles. Elle cherche également à les amener à dépasser peu à peu leur propre point de vue et à adopter celui d’autrui.

L’espace
Faire l’expérience de l’espace
L’expérience de l’espace porte sur l’acquisition de connaissances liées aux déplacements, aux distances et aux repères spatiaux élaborés par les enfants au cours de leurs activités. L’enseignant crée les conditions d’une accumulation d’expériences assorties de prises de repères sur l’espace en permettant aux enfants de l’explorer, de le parcourir, d’observer les positions d’éléments fixes ou mobiles, les déplacements de leurs pairs, d’anticiper progressivement leurs propres itinéraires au travers d’échanges langagiers. L’enseignant favorise ainsi l’organisation de repères que chacun élabore, par l’action et par le langage, à partir de son propre corps afin d’en construire progressivement une image orientée.

Représenter l’espace
Par l’utilisation et la production de représentations diverses (photos, maquettes, dessins, plans…) et également par les échanges langagiers avec leurs camarades et les adultes, les enfants apprennent à restituer leurs déplacements et à en effectuer à partir de consignes orales comprises et mémorisées. Ils établissent alors les relations entre leurs déplacements et les représentations de ceux-ci. Le passage aux représentations planes par le biais du dessin les amène à commencer à mettre intuitivement en relation des perceptions en trois dimensions et des codages en deux dimensions faisant appel à certaines formes géométriques (rectangles, carrés, triangles, cercles). Ces mises en relations seront plus précisément étudiées à l’école élémentaire, mais elles peuvent déjà être utilisées pour coder des déplacements ou des représentations spatiales. De plus, les dessins, comme les textes présentés sur des pages ou les productions graphiques, initient les enfants à se repérer et à s’orienter dans un espace à deux dimensions, celui de la page mais aussi celui des cahiers et des livres.

5.1.2. Ce qui est attendu des enfants en fin d’école maternelle
– Situer des événements vécus les uns par rapport aux autres et en les repérant dans la journée, la semaine, le mois ou une saison.
– Ordonner une suite de photographies ou d’images, pour rendre compte d’une situation vécue ou d’un récit fictif entendu, en marquant de manière exacte succession et simultanéité.
– Utiliser des marqueurs temporels adaptés (puis, pendant, avant, après…) dans des récits, descriptions ou explications.
– Situer des objets par rapport à soi, entre eux, par rapport à des objets repères.
– Se situer par rapport à d’autres, par rapport à des objets repères.
– Dans un environnement bien connu, réaliser un trajet, un parcours à partir de sa représentation (dessin ou codage).
– Élaborer des premiers essais de représentation plane, communicables (construction d’un code commun).
– Orienter et utiliser correctement une feuille de papier, un livre ou un autre support d’écrit, en fonction de consignes, d’un but ou d’un projet précis.
– Utiliser des marqueurs spatiaux adaptés (devant, derrière, droite, gauche, dessus, dessous…) dans des récits, descriptions ou explications.

II. Objectifs spécifiques de l’activité « PUZZLES »

Domaine : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions
Nommer des formes figuratives ou non figuratives
Décrire des formes figuratives ou non figuratives et les associer à différentes représentations : photographies, images, représentations photocopiées, silhouettes, dessins

Domaine : Explorer le monde
Explorer corporellement, manipuler des formes géométriques
Prendre conscience de la permanence des formes quelque soit le contexte : matière, texture, taille, couleur, forme pleine ou non, orientation spatiale
Approcher de façon intuitive certaines propriétés géométriques (notion de frontière, d’aire, de secteur angulaire, de côté)
Construire des repères spatiaux (vocabulaire spatial de base, orientation des formes, positions relatives de formes)

Attendus :
– Classer des objets en fonction de caractéristiques liées à leur forme. Savoir nommer quelques formes planes (carré, triangle, cercle ou disque, rectangle) et reconnaître quelques solides (cube, pyramide, boule, cylindre).
– Classer ou ranger des objets selon un critère de longueur ou de masse ou de contenance.
– Reproduire un assemblage à partir d’un modèle (puzzle, pavage, assemblage de solides).
– Reproduire, dessiner des formes planes.
– Situer des objets par rapport à soi, entre eux, par rapport à des objets repères.
– Se situer par rapport à d’autres, par rapport à des objets repères.
– Orienter et utiliser correctement une feuille de papier, un livre ou un autre support d’écrit, en fonction de consignes, d’un but ou d’un projet précis.
– Orienter des objets par rapport à des objets repères fixes

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